jeudi 29 mars 2012

Sourire de fin de semaine

Allez, juste un petit lien pour.... donner le sourire à tous ceux qui attendent le weekend !


Cliquez sur le texte ci-dessous (pas sur la flèche, sur le TEXTE)

mercredi 28 mars 2012

Apocopes et Aphérèses

On en utilise tous toute la journée sans s'en rendre compte. Mais qu'est-ce donc que donc que ces petites choses là ?

Une apocope est un mot dont on a enlevé la fin. On enlève les derniers phonèmes ou syllabes. 
Par exemple Adolescent qui devient Ado. Mais aussi, Métro, ciné, prof.....

Et à contrario, une aphérèse est la modification phonique avec la suppression de phonèmes ou syllabes en début de mot. 
Par exemple Bus pour autobus, car, Net, blog...

Ainsi :
Ado, j'ai croisé ma prof de math qui sortait du ciné avec mon kiné. Ils parlaient de la pub. Celle avec les ordi, les micros et la sono a fond sur la télé plasma. 
Je les ai vu partir en bus. Moi l'ai pris le métro avec Nico et Alex. Même s'il n'y a pas de clim, c'était direct pour aller au MacDo.
En début d'aprem, on a retrouvé nos correspondants ricains pour une compet' de moto. Moins écolo que le vélo certes, mais les gars adorent ! 
Dans le public on a revu la prof de math et le kiné. Ils étaient avec le psy de la mère de Nico ! 
Alors on est partis regarder la fin à la télé. Alex avait assez de photos pour son blog. Mais comme on n'avait plus de sous pour un taxi, on est rentrés en tram. 

lundi 26 mars 2012

Un p(tit pipi avant de partir...

Une fois le travail terminé, la cuisine bien repeinte, il range ses affaires. Il lave ses pinceaux, ferme et empile ses pots de peinture, plie les bâches, fouzique dans le couloir...

Avant d'enfiler son manteau, il fait un petit tour aux toilettes. Le fameux "petit pipi avant de partir".

Il tire la chasse d'eau, sort des toilettes, met son manteau, me regarde tout sourire et me tend la main droite en me disant :
- Au revoir Madame !

Sur le coup, j'ai eu envie de lui répondre :
- Vous ne voulez pas passer par la salle de bain avant ?

Mais; dans cet instant de solitude,  je lui ai serré la main, le sourire crispé... parce que j'avais beau faire comme si de rien était, cette même main n'avait pas manipulé que de la peinture ces 2 dernières minutes....

dimanche 25 mars 2012

La bulle du dimanche

Encore quelques prouesses manuelles ... !














Si vous voulez en voir un peu plus c'est ici : behance.net/gallery/Handmade-Type/3235741

jeudi 22 mars 2012

Phrases absurdes

Bon ! Moi je dis que rien de tel que quelques phrases absurdes pour débloquer sa créativité....


(en plus, c'est le mot clé le plus tapé pour arriver sur mon blog... Et oui, oui, je vous referai un petit état des lieux sur mes stats un de ces quatres)




Hier, les moustiques mâcheront des grues liquides.


Sans robinet les discours multi-aimantés skient


Mon avec de Marseille pavoise Moïse


La marelle flambée n'est toujours à l'avant jamais à l'heure

mardi 20 mars 2012

Perseverare diabolicum

En ce moment, je n’arrive pas à trouver que ce que j’écris est bien.
Rien à faire. Rien ne trouve grâce à mes yeux ! 


J’ai essayé de raconter l’histoire d’une petite idée qui se prenait pour une grande. Je suis repartie en enfance jouer à la Bombe, à la Boite, au Boston ou au Pouilleux massacreur. J’ai refait la collecte des œufs de Pâques à Beaudéan. J’ai rejoué à L’as qui court à Calafell … Mais rien à faire, je n’arrive pas à trouver de l’intérêt dans ma prose du moment …


Sans doute y a-t-il des périodes avec et des périodes sans. Et bien en ce moment il faut croire que c’est une période sans…. Mais comme je suis un peu têtue, j’essaie tous les jours. Ça finira bien par revenir !

dimanche 18 mars 2012

La bulle du dimanche

Au salon de l'agriculture, on voyait des gens, et des vaches, ou peut être l'inverse !

vendredi 16 mars 2012

Mon livre de Haïkus

Mon Livre de Haïkus, à dire, à lire, à inventer.
De Jean-Hugues MALINEAU


Je suis tombée par hasard sur ce livre des éditions Albin Michel Jeunesse.
Une belle découverte et une belle surprise.


Après quelques exemples de haïkus japonais à travers les saisons, puis un bestiaire des haïkus d'auteurs français, on trouve des conseils et jeux pour écrire nos propres haïkus. Les conseils sont illustrés par des haïkus d'enfants absolument sublimes !



A travers les 10 conseils on apprend entre autre que la règle des 5 - 7 - 5 n'est pas ABSOLUMENT obligatoire. Le haïku ça peut être simplement trois petits vers brefs.
Si possible on va à l'essentiel en supprimant les articles ou adjectifs superflus. Si on est exigeant, on peut faire en sorte que le vers du milieu soit le plus long et que le premier vers situe l'instant dans le temps. Mais en fait c'est pas obligatoire non plus ! Les maîtres japonais s'étant eux même affranchis de ces contraintes.
Bref, on fait un peu ce que l'on veut mais ... le haïku doit être vrai. Pas d'imagination. Il représente un instant précis. Une photo écrite qui permet de faire partager son émotion.


Sans vous dévoiler tout le livre, voici quelques uns des haïkus d'enfants qui m'ont fait sourire :

Grasse matinée
L'odeur des lardons de grand-mère
Je me lève tout de suite !
(CM1)

Après mon spectacle
Trois cents mains applaudissent
J'entends celles de maman !
(CE2)

Sur le beurre
Le chat dessine avec sa langue
Un paysage d'hiver
(CM2)

Dans le terrain de golf
une dizaine de lapins
Creusent quelques trous de plus
(CM1)

Et il y en a des dizaines d'autres tous plus étonnants et touchants les uns que les autres.

mercredi 14 mars 2012

mathématiques ménagères

Arrivée devant la ligne de caisses du supermarché pour payer mes courses, il se produit chaque semaine un étrange manège dans mon cerveau.
J'ai beau le savoir, je cherche toujours quelle caisse pourrait être la plus rapide. 

Par un indéfinissable calcul mental, je mets en place une étrange équation dont les variables sont : 
Le nombre de personnes dans la file ; l'âge des gens : la taille des caddies ;  le sexe des personnes ; la présence ou nom d'enfants ; le nombre de couples et de personnes seules ; la caissière.... 
Je mets des règles de priorité : Un gros caddie est prioritaire sur au moins 2 vieux. Un vieux est prioritaire sur la caissière bavarde qui va tout doucement quoi qu'il arrive. 
J'envisage également statistiquement certains facteurs en fonction de la saison, du temps, du jour de la semaine. Et je pondère avec l'heure de la journée....
Bref un tas de petits paramètres qui mis bout à bout sont censés me permettre de trouver LA caisse qui va aller le plus vite. Je fais tous cela inconsciemment, en 14 secondes, quand j'arrive avec mon petit caddie devant l'alignement de caisses surpeuplées. 
Tel un sonar mon regard balaie l'espace et mon cerveau se mets en mode "évite de tomber sur LA mauvaise caisse aujourd'hui". Il n'y a rien à faire, c'est plus fort que moi. Jamais je ne vais au hasard vers la première caisse qui se présente.

Je suis certaine que tout le monde fait pareil d'ailleurs. On évite tous la caisse pleine de mamies aux cheveux bleus qui vont papoter avec la caissière. Ou la mère de famille complètement dépassée avec ses 2 énormes caddies et 3 enfants sur excités qui courent partout autour...Ou encore la fameuse caisse rapide avec 3 fois plus de monde mais 3 fois moins d'articles. Car tout le monde sait que ce qui est long à la caisse rapide, c'est le paiement...

Parfois j'hésite, je doute. Je me dis en cours de chemin... tiens, j'aurai du prendre l'autre file. Cette petite dame n'a pas l'air bien réveillée ... mince... Mais si je change maintenant, avec mon bol, je vais tomber sur une mauvaise caisse...

Et l'équation mathématiquodomestique continue.

Et une semaine sur deux, je tombe sur la file avec la personne qui n'a pas pesé ses légumes. Celle avec le code barre qui ne passe pas. La brique de lait qui fuit. Le code de la carte bleue oublié. Dans les grands magasins la personne d'avant moi paye avec 18 bons cadeau qu'il faut tous tamponner.... Bref, la mauvaise caisse. 

Pourtant je suis certaine que mes équations sont correctes...  

lundi 12 mars 2012

ça pique un peu les yeux quand même !

Toute la famille au grand complet était fin prête.
Les grands devant, les petits à l'arrière, tous ceinturés dans la Polo flambant neuve.

Les enfants, dit le père, l'année dernière nous avons fait la Corse. Il y a deux ans on a été dans l'Est de la France. Je vous propose cette année de retourner sur Bordeaux et pourquoi pas.... pousser jusqu'en Espagne. J'espère que vous avez amené vos maillots de bain !

Au jour d'aujourd'hui s'étonna la mère, nous n'avons jamais quitté la France. C'est une excellente idée mon lapin. 
Allez zou, c'est parti ! Mais as-tu pensé à faire de l'essence ? Si on pourrai éviter de faire le plein sur l'autoroute. 

L'autoroute hurla le mari ? Mais enfin Mamoure, tu sais très bien que je ne prends jamais l'autoroute. Les nationales sont tellement plus conviviales et pratiques avec les enfants.

Autant pour moi répondit la femme avec un espère ce sourire blasé mais finalement attendri 


Merci pour vos idées de barbarismes ! (ici)

dimanche 11 mars 2012

La bulle du dimanche

Il y a quelques temps, j'ai amené nom petit neveu (celui qui chante des chansons de crottes de nez : ici) à la Grande Galerie de L'Evolution.

Comme à 6 ans les musées c'est pas toujours super rigolo, je lui ai confié mon appareil photoJe lui ai demandé de me faire un petit reportage. De photographier ce qu'il aimait ou n'aimait pas pour que :
1 - Je connaisse un peu mieux ses goûts 
2 - Il puisse raconter à sa maman toutes les belles choses qu'il avait vu...

Il a tout regardé avec attention. On est restés plus de 2 heures et on a fait tous les étages en n'oubliant aucun recoin. Il n'a pas tout photographié. J'ai eu des chouettes photos. Parfois floues, mais certaines très belles

Et donc, voici sa perception de l'éléphant (ou était ce le mammouth ?) :

sans aucun recadrage. 
© Alexandre, mon petit neveu !

vendredi 9 mars 2012

Expressions animalières. Ou pas !

Au restaurant, la femme de la table d'à coté s'est assise en disant :

J'ai une faim de loup !

Je me suis demandée si elle avait :


      Une soif de chameau
          Une fatigue de paresseux
              Un froid de pingouin
                  Un chaud de lézard
                      Un sommeil de marmotte 

Et en fin de repas, elle avait une envie de fumer de pompier, ça c'est sûr ! 

mercredi 7 mars 2012

Les barbarismes

Je n'ai pas écrit grand chose ces derniers temps.
Aussi, je suis allée farfouiller dans mes cours d'écriture du CFPJ et j'ai retrouvé les fameux "Barbarismes" (merci Cécile !)

En voici quelques uns :

(Navrée pour la lisibilité. Je n'ai pas réussi à insérer un tableau. J'ai fait 150 tentatives avec des codes HTLM ... mais c'était très moche ou pas du tout ressemblant de près ou de loin à un tableau. bref, un bon vieux copier / coller d'image a été plus probant. Pas joli, joli mais au moins j'ai mon tableau !)



Et vous, il y a des choses qui vous font bondir ?


° Le Pari, Les Inconnus

lundi 5 mars 2012

Vocabulaire personnel

Dans mon vocabulaire personnel j'ai tout un tas de petits mots qui n’existent pas et que j'utilise pourtant souvent. En voici 4 :


Pouloute (Peut aussi s’écrire pulute avec une prononciation espagnole) :  n. f. Fin débris  qui se dépose sur les objets et les personnes et qui se voit comme le nez au milieu de la figure. Tu as une pouloute sur ton pull. J’ai des pouloutes sur mon écran. Il avait une pouloute entre les dents après le déjeuner….

Cragnoute : n. f. généralement utilisé après un verbe olfactif  avec la forme "de la cragnoute". Désigne une partie du corps humain qui sent mauvais. Cette partie du corps peut être variable selon les situations. Dans le métro, j’avais le nez juste sous les bras d’un type qui chlinguait de la cragnoute. Elle me parlait de super près et elle refoule de la cragnoute celle-là !…. Avec cette chaleur, je sens de la cragnoute, c’est un vrai bonheur !

Nouillerie : n. f. Désigne principalement les idioties que j’écris (souvent sur mes bulles d’ailleurs). Je tiens un blog, si ça t’amuses de lire mes nouilleries….  Hier j’ai écrit mes nouilleries de la semaine.


Fouziquer : v. tr. Conjug. 1. 1- Action de s’occuper en faisant des tas de petites choses de-ci, de-là. Qu’est-ce que tu fais ? Je fouzique à la maison. 2- Permet de ne pas dire précisément ce que l'on fait. J’étais en train de fouziquer quand le téléphone à sonné. 3- Façon générale de désigner ce que l'autre fait quand on en a pas la moindre idée. La maîtresse de maison fouzique dans la cuisine pendant que les invités parlent à table. La journée, je fouzique dans mon bureau (surtout quand la porte est germée !)



Et vous, avez-vous vos mots à vous ?

dimanche 4 mars 2012

La bulle du dimanche

Dans une station service :



Merci Catherine !

vendredi 2 mars 2012

SMACK

Elle rentre. Elle pose son sac à main et ses clés sur la commode de l'entrée, juste à côté de son portefeuille à lui.
Ce jour-là il n'y a pas de portefeuille. Il y a uniquement un petit papier. Avec un seul mot écrit en majuscules : SMACK N'importe qui sourirait à la lecture d'un tel mot. Mais pour elle, le monde s'écroule sous ses pieds. Tout se dérobe. Elle perd tous ses repères. 
Elle lâche son panier de courses qu'elle tenait dans sa main gauche. Par terre les fleurs, les fruits et les légumes se mélangent et s'éparpillent sur le carrelage de l'entrée.

SMACK

C'est le mot de code qu'ils se sont donnés quand, jeunes et amoureux, ils pensaient que la vie leur appartiendrait pour toujours.

SMACK

C'est le mot pour se dire qu'ils se trompent et qu'ils veulent se quitter. Que c'est fini.
Ça ne devait jamais arriver, bien sûr, c'était un code comme ça. Inventé dans le souffle passionné d'un baiser d'étudiant.

SMACK

C'est fini. Il est parti. Il la trompe. Il l'a trompée et c'est terminé.
En ce dimanche matin, pendant qu'elle allait au marché avec les enfants, il a repris son portefeuille, déposé le petit papier et il est parti.
Sans courage, sans panache, parce que ce n'est jamais simple de s'en aller.
Alors, comme convenu 20 ans plus tôt, il a juste déposé un dernier baiser. SMACK